Pour améliorer son DPE de deux lettres , il est recommandé de combiner plusieurs travaux comme l’isolation thermique (toiture, murs, sols), le remplacement du système de chauffage (pompe à chaleur, chaudière à condensation) et l’installation d’une VMC performante. Ces actions peuvent considérablement réduire la consommation énergétique d’un logement et augmenter sa valeur. Le coût moyen pour gagner deux classes est d’environ 20 000 €, mais de nombreuses aides financières (MaPrimeRénov’, CEE, TVA réduite) permettent d’alléger la facture. Un audit énergétique ou une simulation avant travaux est conseillé pour cibler les travaux les plus efficaces.

Une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) bien installée peut avoir un impact significatif sur la note d’un DPE. En assurant un renouvellement d’air constant, elle réduit l’humidité, préserve l’isolation et limite les pertes de chaleur, ce qui améliore la performance énergétique globale du logement. Les modèles double flux , en particulier, récupèrent la chaleur de l’air extrait , optimisant ainsi les consommations de chauffage . À l’inverse, une mauvaise ventilation peut entraîner des moisissures et nuire au confort. Couplée à une bonne isolation, la VMC devient un levier efficace pour améliorer durablement l’étiquette énergétique.

Le DPE projeté est un outil précieux pour estimer la performance énergétique future d’un logement après rénovation . Moins coûteux qu’un audit énergétique, il permet notamment d’accéder au prêt à taux zéro (PTZ), à condition que les travaux envisagés améliorent la classe énergétique du bien. Bien qu’il ne soit pas obligatoire, ce diagnostic est fortement recommandé pour évaluer l’impact des travaux avant leur réalisation et construire un dossier d’aide solide. Il s’adresse particulièrement aux propriétaires de passoires thermiques souhaitant améliorer leur habitat tout en bénéficiant de financements.